Mercredi dernier la ville n’était que miroitement, réfraction, fragmentation, luminosité pour qui voulait bien lever le nez vers les étages supérieurs des immeubles par dessus les têtes des gens qui se dirigent, comme moi, vers leur lieu de travail, et qui soit marchent droit devant soit ont le nez scotché à leur téléphone sans prêter une seconde attention à l’espace qui les entoure, ce qui est pratique quand tu t’arrêtes en plein milieu du trottoir pour prendre des photos avec ton téléphone, ils ne te voient même pas et te regardent encore moins.



Et puis en fin de semaine, la ville entre chien et loup, comme souvent un entre-deux, d’un côté l’autre, la nuit ou le jour, l’ombre ou la lumière, souvent l’hésitation, quelle direction prendre. Me fait repenser à un poème écrit il y plusieurs années.
Entre chien et loup
Où la lumière hésite
Entre le jour et la nuit
Où la pensée devient trouble
Où les frontières s’effacent
Et la brume me met au défi
Entre chien et loup
Où tout redevient possible

