Fenêtres décors, identités visuelles, visual merchandising, fenêtres mondes fenêtres univers. D’un seul coup d’œil capter ce que propose la marque, les marques, la boutique, l’enseigne, le bar, le restaurant. Donner au passant le goût de s’arrêter quelques secondes, lui donner envie de ne pas faire que passer, de pousser la porte, d’entrer, de s’attarder, voire même de s’installer si c’est un bar ou un restaurant.

Je me souviens de cette boutique à Paris il y a plus de dix ans, rue de la Vieuville une artiste y tenait sa boutique-atelier, le rêve de tout.e artiste, comme la librairie salon de thé pour l’amoureu.x.se des livres. Je me souviens de tringles de vêtements féminins légers et blancs, d’objets chinés parmi ses créations, subtile harmonie. Au fond donnant sur une cour, son atelier.
Vitrines univers, pages de catalogue 3D, offrir à la vue la quintessence du lieu, dire presque tout, juste trop peu, inviter. Reflets d’un monde, reflets du monde, Marilyn sur fond de ville palladienne en fuite vers l’horizon, ne portait-elle pas ce T-shirt à rayures rouges et blanches dans un de ses films ? Deux personnes avec un chien discutent en face de la librairie, reflet ou photo, au milieu du livre Forgotten Churches par Luke Sherlock, propriétaire des lieux, juste paru et décuplé à l’envi.



Fenêtres mises en scènes, écran ou reflet, film, statique, mouvement, quelqu’un entre ou sort, où va-t-il, lumière dans la lumière, fenêtres miroirs, dedans dehors on ne sait plus.
Le chat, lui, il sait, il regarde par la fenêtre, il regarde dehors.


