Grand amoureux et connaisseur de New York, Paolo Cognetti, dans ses Carnets de New York écrit : « Le surprise […] de trouver une ville vieille : pas comme de l’autre côté de l’océan, où les villes sont vieilles comme des monuments, mais vieille comme une usine abandonnée, […]. Vieille comme le vingtième siècle. ». C’est tellement vrai ! Le vingtième siècle est encore très présent à New York, dans l’architecture, à l’évidence ; il transpire des murs, il est gris et sale dans certains quartiers, dans d’autres, il est de pierre de taille et de dorures, dans d’autres encore c’est le XIXe et ses brownstones, à Manhattan il s’écoule des réservoirs juchés sur les toits, tu le sens partout avec le XXIe qui force le passage. New York est une vraie, avec ses contradictions, ses paradoxes. New York n’est pas une ville aseptisée. C’est sans doute ce qui fait son attrait.



