Morningside Heights et le campus de la Columbia University. Une des prestigieuses universités faisant partie de la Ivy League, enclave paisible et arborée au cœur d’un quartier authentique, dont tu te dis, ici vivent les New-Yorkais, ici on n’est pas (trop) aux prises avec la finance ou le commerce, on est dans la vraie vie. La cathédrale de Saint-John-the-Divine, répertoriée dans le Guinness des Records comme la plus grande cathédrale du monde, siège du diocèse de l’Église épiscopalienne des États-Unis (les anglicans américains) et rencontre tout à fait improbable et charmante discussion avec une évêque à la retraite qui apprend le français par un cours via Zoom. Flâner dans le Riverside Park, regarder des enfants jouer au mini-foot le long de l’Hudson et se dire qu’ils ne se rendent pas compte du privilège qu’ils ont, dans le contexte de la ville, de pratiquer leur sport dans un tel lieu.




La High Line noire de monde, mais qu’est-ce qui ne l’est pas à New York ? Tout comme Times Square, Broadway, la 5e Avenue, etc. certainement pas Midtown à l’heure de pointe, où se situe notre hôtel. À part l’un ou l’autre banc situé en retrait, impossible de lire un livre sur la High Line. Toujours la magie de l’ancien et du neuf qui dans la ville te fascine, le jeu des reflets dans la vertigineuse envolée de verre des tours cyclopéennes qui la bordent. Et puis la High Line bucolique aux bordures plantées d’arbres, d’arbustes, de rudbeckia, d’échinacées et nombreuses autres plantations. Un joyau.





New-York, la ville de l’échafaudage. Il y a ceux qui flanquent des immeubles sur toute leur hauteur, réfection de façades, etc. Mais, surtout, il y a ceux qui longent les rez-de-chaussée et dont on se demande à quoi ils servent, ils semblent parfois à ce point faire partie de l’immeuble que la nature y a même repris ses droits.

